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Alpha BALDE, ISE

Guinée et économie numérique.

Dernière mise à jour : 12 nov. 2022




La révolution du numérique ne laisse personne indifférent y compris l’Afrique où elle rencontre des barrières. Malgré les progrès constatés et les efforts que fournissent les autorités locales, l’Afrique ne représente que 2% de du commerce électronique mondial. Ce qui est très faible. Notre pays, la Guinée est au chevet de la Révolution numérique avec la mise en place de la fibre optique. Objet d’un discours parfois qualifié d’utopique, comme son nom peut le suggérer, elle renvoie à l’espoir d’une réappropriation de l’espace public par le citoyen, mais surtout à l’imprégnation massive du numérique dans le quotidien des milieux aisés, dans le loisir comme dans le travail. Mais le numérique reste un luxe en Guinée à cause du coût élevé des ordinateurs et l’absence d’une connexion Internet Fiable. Il existe donc une fracture numérique, mettant en lumière les inégalités d’accès à cette innovation, cela suggère également l’importance sociale du numérique. Si de nouveaux outils de distribution et de transaction ont vu le jour, c’est davantage dans l’économie des savoirs et de la culture que dans le commerce qu’apparaissent des ruptures véritablement structurelles, par le développement du libre accès aux œuvres et à la connaissance. S’inspirant d’un concept marocain, l’objet principal de notre projet « Education numérique pour tous les Guinéens est de distribuer à moindre coût des ordinateurs portables exonérés d’impôts et de droits de douanes aux cadres, notamment à cette importante jeunesse universitaire diplômée. En plus de la distribution des ordinateurs, « Education Numérique pour tous offre une formation gratuite d’une durée de 1 mois aux acheteurs sur les logiciels de base (Windows, Word, Excel, power point, Internet…Etc…). Cela permettra aux cadres Guinéens de s’intégrer dans la mondialisation et aux jeunes diplômés de disposer de l’outil Informatique comme une arme efficace d’insertion professionnelle. Ce projet n’est pas nouveau à l’échelle Internationale. Par exemple, l’Initiative « Education Numérique pour Tous en Nouvelle Calédonie en 2005 relative à l’Exonération des micro- ordinateurs portables de tous droits et taxes à l’importation a connu un succès puisque plus de 1000 étudiants en bénéficient chaque année.

La pénétration de l’internet en Afrique Le continent africain est le continent le plus en retard en infrastructures dans le domaine du numérique. Il y a beaucoup à faire à ce niveau. Le taux de pénétration reste le plus bas dans le monde mais celui de la croissance est le plus élevé. Actuellement, la plupart des pays utilisent les réseaux câbles sous-marins à fibre optique. • Nous venons d’assister tout récemment à la mise en place de la Silicon Savanna au Kenya. Ce gigantesque projet s’inspirant de la Silicon Valley américaine, doit accueillir d’ici vingt ans desmilliers de start-ups, chercheurs et investisseurs. Il s’est fixé pour objectifs de promouvoir et faciliter les recherches et développement dans le domaine du numérique.

Cela a stimule le développement de la Mobile Insurance et du Mobile Banking ou la Télémédecine. Le Produit de Tigo assurance au togo en est une illustration. • Comme Houston, Bangkok, Toronto, Kigali la capitale du Rwanda fait partie des « digital cities ». Le projet « Smart Kigali» rend le WiFi libre et gratuit pour les habitants. • L’Afrique du Sud est non seulement leader en Afrique mais aussi et surtout ses innovations technologiques sont connues à travers tout le monde entier. MTN est le premier opérateur téléphonique du continent, Ubuntu et Linux sont mondialement reconnus. Le cofondateur de PayPal est sud-africain. Les institutions panafricaines ne manquent pas aussi : • Rascom operateur panafricain des communications satellitaires. • SMART AFRICA ALLIANCE DONT LA GUINEE VIENT ADHERER a pour siège à Kigali et envisage d’accompagner les pays membres dans l’élaboration des politiques des pays membres. Les acteurs de ce secteur porteur d’espoir sont entre autres des entreprises qui produisent des services de technologies de l’information et de la communication (STIC), des entreprises dont l’existence même est liée aux TIC, les entreprises qui utilisent les TIC et les particuliers ou ménages. Certains acteurs sont basés en Afrique et vendent des produits locaux via l’internet à l’étranger. D’autres par contre sont basés à l’étranger et vendent des produits en provenance de l’Afrique. Le commerce intra-africain est dominé par le mobile. Les activités liées au commerce électronique ou à tout usage des nouvelles technologies de l’information et de la communication sont régis par les normes de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA). Selon cet organisme continental, le commerce électronique représente l’ensemble des activités de production, de publicité, de vente et de distribution de biens et services à travers l’électronique. Toutefois de l’avis de certains spécialistes ; de nouvelles règlementations sont nécessaires pour rendre la fiscalité avantageuse et la protection des données face à la cybercriminalité et aux hackers. Quelles stratégies numériques pour la guinée après la mise en place d’un ministère de l’économie Numérique .


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