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Rigueur et cohérence différents du pessimisme.

Dernière mise à jour : 27 oct. 2022

La rigueur et la cohérence n’ont rien à voir avec le pessimisme, je partage totalement le point de vu du célèbre économiste britannique John Maynard Keynes à cet effet :

ce qui empêche l’économie de marcher c’est le pessimisme, le monde de l’esprit animal. Ici, l’esprit animal veut dire les vagues irrationnelles de pessimistes et d’optimistes. Le monde de l’esprit animal est assez important dans les investissements et la relance de la consommation, lorsque les vagues d’optimistes dominent l’environnement économique, les agents économiques investissent plus et les ménages aussi consomment plus.

C’est un paramètre qui n’est pas défini dans l’axe des prix et de la production. Soyons plutôt optimistes mais dans la rigueur , la cohérence, la loyauté. Accordons plus la priorité à l’important qu’à l’urgent car l’important est plus urgent que l’urgent.

Produisons des chiffres, des données fiables pour le bien de nos pays afin de produire des prévisions assez crédibles pour éviter d’être rattrapé par le passé et sa médiocrité.

Un diagnostic économique fait avec complaisance, par souci de vouloir garder vos postes impacte négativement sur votre système économique :

du fait que vos données ne soient pas fiables, vous serez à la base de mauvaises prévisions pour vos économies (en termes de surestimation ou de sous-estimation) ; à cause de vos données erronées , vos partenaires croiront au progrès en vous offrant gratuitement la note maximale sur une assiette en OR, ainsi, on peut aussi croire que vos reformes marchent effectivement, mais là c’est le contraire, comme à tout bout de champ la médiocrité rattrape alors, après une ou deux années, vous avez les mêmes problèmes économiques qu’au paravant, d’où l’instabilité de vos taux de croissance, expliqué par de mauvais diagnostics économiques et la mauvaise production de données statistiques. la cause réelle ne vient pas de vos dirigeants, mais plutôt vous les cadres à la tête des gouvernails économiques, certes dans le souci de conserver vos postes, la crainte d’être extirpé du gouvernement, mais il y a autre chose plus grave qui est la perte de confiance placée en vous par ceux qui vous nommés à ces postes et également vos populations qui comptent énormément sur vous afin de les sortir de l’ornière. Vous devez être opportun sur des situations opportunes, c’est-à-dire savoir exploiter les avantages que offrent vos dirigeants assez volontaristes dans la recherches et mobilisations de fonds, de conception de mégats-projets. Ils font leur devoir, c’est à vous de mettre de l’ordre dans toutes ces belles idées et spécifier de véritables modèles pour absorber ces fonds mobilisés vers des secteurs porteurs de croissance d’emplois, de réduction de la pauvreté relative, de l’ignorance, de la précarité et de la déchéance des revenus. les problèmes de vos économies viennent d’abord des cadres et dirigeants de gouvernails économiques qui par le fait de n’avoir pas bien compris le type de contrat qui les lient à ceux qui les ont nommés, pensent détenir des contrats CDI (contrat a durée indéterminée) à la place des CDD (contrat a durée déterminée), donc à tout prix, il faut conserver le poste, pour cela décrocher la bonne note, c’est dommage. les cadres, hauts fonctionnaires doivent savoir qu’ils détiennent des CDD, cela peut les donnés l’occasion de bien travailler et aller faire prévaloir leurs compétences dans d’autres secteurs de vos pays. c’est pourquoi, je partage entièrement le point de vu d’un de mes confrères économiste le Professeur KAKO NUBUKPO, actuellement à l’université américaine de Princeton répondant à une des questions posées par un journaliste de RFI sur le bref temps qu’il a mis dans le gouvernement togolais à l’époque, je le cite : les contrats ministériels ou autres postes au gouvernements sont des considérés comme des contrats CDD, pour pousser les intéressés à mieux travailler et ne pas croire qu’ils sont là avec une durée indéterminée. Ceci est une vérité qui doit servir de leçon pour tous les cadres africains, ainsi, cela contribue à bannir l’animosité lorsque vous avez quitté votre poste, parce que vous aviez déjà dans la tête que ce n’étais pas éternel et que vous êtes là pour des résultats crédibles pas truqués, il n’ y a plus de rancune après votre départ . Ainsi, vous êtes tenu par un véritable professionnalisme au service de vos pays et vos peuples. c’est pourquoi, je ne suis pas d’accord avec ceux qui mettent tous les problèmes au comptes de leurs dirigeants , ce n’est pas aux dirigeants de savoir mieux spécifier les modèles économiques, de savoir que tel ou tel dispositif de gestion monétaire est obsolète, que ces types d’institutions ne répondent plus aux caractéristiques de vos économies, c’est à vous les cadres , tenants des gouvernails économiques de savoir cela. Repensez votre façon de comprendre et faire l’économie pour le bien de vos pays.

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